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Points essentiels à retenir

  • Les économies nord-américaines se préparent à la fin de la lutte contre l'inflation, et nous estimons qu'il est particulièrement important d'adopter une approche dynamique à l'égard des actions canadiennes.
  • Le dessein des rendements à long terme des actions est fortement influencé par la capacité de résistance d'un portefeuille en cas de baisse. Si la récente vigueur des marchés a quelque peu entraîné une certaine complaisance chez les investisseurs, nous persistons à mettre la gestion du risque au premier plan, comme en témoigne notre positionnement défensif actuel.
  • La transition d’un marché d’actions axé sur la dynamique vers un marché d’actions axé sur les facteurs fondamentaux est peut-être déjà en cours. La stratégie de ClearBridge pour les actions canadiennes a toujours donné des rendements supérieurs à la suite de ces périodes dominées par une élite restreinte.

La volatilité des chiffres de l’inflation se répercute encore sur les actions

Après 15 mois de marchés boursiers essentiellement dynamiques en Amérique du Nord, la résurgence de l’inflation et le recul des baisses de taux d’intérêt prévues par les banques centrales font que les actions cherchent à s’orienter. Trois impressions consécutives d’inflation plus élevée que prévu aux États-Unis pour commencer l’année ont fait bondir les rendements obligataires aux États-Unis et au Canada, ce qui a pesé le plus sur les actions de croissance et les actions dynamiques. Plus récemment, la faiblesse du rapport sur l’emploi aux États-Unis en avril et le ralentissement de l’inflation ont remis à l’ordre du jour la probabilité d’une baisse des taux en 2024, ce qui a entraîné un rebond généralisé des actions.

Nous estimons que la dernière étape de la lutte contre l’inflation, qui consiste à passer d’un taux annualisé de 3 % à l’objectif de 2 % des banques centrales, sera cruciale pour les marchés. Le rythme des succès dictera la politique monétaire au Canada et aux États-Unis, qui a peut-être été le principal moteur de progression des actions au cours de ce cycle. Alors que les dépenses de consommation sont restées robustes, soutenues par la vigueur de la main-d’œuvre et les hausses de salaires, les données récentes sur l’emploi montrent des signes de lassitude à l’égard de l’embauche. Entre-temps, des poches d’inflation tenace subsistent, notamment en ce qui concerne le logement, l’énergie et les coûts de transport, ces deux derniers étant encore exacerbés par la géopolitique au Moyen-Orient. La politique budgétaire expansive reste également en contradiction avec une politique monétaire plus restrictive. À un tel carrefour, nous estimons qu’une approche active des actions canadiennes est particulièrement importante.

Au cours de son histoire, la stratégie d’actions canadiennes ClearBridge a traversé un certain nombre de marchés axés sur le dynamisme et a produit un rendement supéreur à la suite de ces périodes de domination. Deux des périodes de rendement supérieur les plus notables ont eu lieu après l’éclatement de la bulle technologique/télécom en 2000 et dans le sillage de la bulle des matières premières qui s’est terminée à l’été 2008 (illustration 1). Compte tenu des incertitudes croissantes qui pèsent sur l’économie nord-américaine dans son ensemble, nous estimons que la transition d’un marché d’actions de la dynamique des titres vers un marché d’actions axé sur les facteurs fondamentaux est peut-être déjà en cours. Les actions ayant recommencé à escompter un scénario idéal, comprenant des baisses de taux, une croissance économique continue et un profil solide des bénéfices des entreprises, il semble que la marge d’erreur soit faible pour les actions à fort dynamisme. En conséquence, notre approche ascendante a positionné la stratégie de manière plus défensive qu’à l’accoutumée.

Illustration 1 : Rendement supérieur découlant des marchés axés sur le dynamisme

* La moyenne des Fonds actifs est le rendement moyen de tous les Fonds communs de placement et de leurs catégories de part dans la catégorie des actions canadiennes avec un écart de suivi sur 5 ans ≥ 300 pb, par rapport à l’indice composé S&P/TSX). Tous les rendements des Fonds et des catégories sont nets de frais. La période dynamique 1 va du 1er janvier 1997 au 30 juin 2000, et la période dynamique 2 va du 1er janvier 2004 au 30 juin 2008. La période après-bulle tech 1 est la période comprise entre le 1er juillet 2000 et le 31 décembre 2003, et la période après-bulle tech 2 est la période comprise entre le 1er juillet 2008 et le 31 décembre 2014. Source : Morningstar Direct. Au 31 mars 2018. 

Il convient de rappeler que la stratégie continue de viser un bêta de 0,8 à 0,9; le bêta étant une mesure de la volatilité, ou du risque systématique, de la stratégie par rapport à son indice de référence. Dans le cas particulier d’un marché fort sur une courte période, comme c’est le cas depuis le début de l’année 2023, il est généralement difficile pour la stratégie d’afficher de meilleurs résultats.

Accent mis sur la gestion des risques 

Au cours d'un cycle de marché intégral, il est possible d'obtenir des rendements supérieurs corrigés des risques de différentes manières, mais en général, il faut un mélange de stratégies offensives et défensives. Lors de sommets tels que ceux atteints par l’indice composé S&P/TSX et l’indice S&P 500, les investisseurs ont tendance à se laisser griser par les frissons du moment et la peur de rater une occasion, au détriment des risques qu’ils encourent; cependant, se protéger contre les baisses tout au long d’un cycle s’est toujours avéré crucial. En fin de compte, le rendement cumulé au fil du temps est fortement influencé par la résistance du portefeuille lorsque les actions sont en repli. La vigueur récente du marché des actions peut inciter les investisseurs à se reposer sur leurs lauriers en ce qui concerne la valeur de la protection contre les baisses. Nous estimons toutefois que l’expérience acquise à travers de nombreux régimes de marché a prouvé qu’il fallait donner la priorité à la gestion des risques tout au long du cycle.

Nous gérons la stratégie en adoptant une approche axée sur la croissance à un prix raisonnable (CAPR), en mettant l’accent sur une rentabilité visible, élevée et durable, une croissance séculaire et une forte répartition du capital. En outre, la stratégie maintient un meilleur profil d’évaluation que son indice de référence sur la base de notre approche d’évaluation des flux de trésorerie disponibles, une caractéristique qui reste essentielle à notre succès. À tout moment, il y a des actions que nous trouvons avantageuses en matière de facteurs fondamentaux, mais dont les valorisations n’ont tout simplement pas de sens.

Cette sensibilité aux prix est un élément majeur de notre gestion des risques et a permis à la stratégie de bien résister à la baisse à travers les cycles. Au fil des ans, cela s’est traduit par notre renoncement à participer à des épisodes de domination de certaines élites qui ont vu des titres de croissance canadiens individuels s’envoler pendant plusieurs années pour ensuite reperdre la majeure partie, voire la totalité, de leurs gains sur des périodes plus longues. Ce fut le cas de Nortel Networks à la fin des années 1990, de la bulle des matières premières au milieu des années 2000, de Blackberry quelques années plus tard et de Valeant Pharmaceuticals après la crise financière mondiale.

Bien que notre positionnement défensif actuel puisse constituer un inconvénient dans une reprise manquant d’ampleur, nos liquidités disponibles sont des munitions que nous pouvons déployer en temps opportun lorsque des occasions plus avantageuses se présentent. Jouer efficacement la carte défensive contribue également à notre objectif de dégager des rendements absolus constants. Comme nous l’avons fait dans les périodes précédentes de changement de régime du marché, nous sommes prêts à adopter une position plus musclée et à faire passer le profil bêta de la stratégie de la limite inférieure actuelle de notre fourchette cible (0,8) à la limite supérieure (0,9). En raison d’un contexte macroéconomique mitigé, on ne sait pas encore ce qu’il adviendra du marché actuel de la dynamique des titres. Cependant, lorsque la confiance changera, la stratégie de ClearBridge pour les actions canadiennes sera prête.



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