CONTRIBUTEURS

Stephen Dover, CFA
Chief Investment Strategist
Head of Franklin Templeton Institute
Introduction
Les marchés ont défié les prévisions en été, avec de bonnes performances malgré les difficultés économiques. Avec l’arrivée des premiers frimas de l’automne, les investisseurs se demandent si le climat d’investissement va lui aussi se dégrader.
Pour ces Perspectives d’investissement mondiales, nous avons demandé à nos meilleures équipes d’investissement de fournir un exemple visuel ainsi que différents points à discuter sur les opportunités d’investissement qui retiennent actuellement leur attention. Bon nombre des opportunités d’investissement que nous avions mises en évidence à la mi-2023 restent valides à l’approche de la fin d’année, avec quelques variations subtiles. Voici les idées qui retiennent principalement notre attention :
- Nous observons actuellement un éventail d’opportunités nettement plus large dans toutes les classes d’actifs et toutes les régions.
- L’obligataire est redevenu un élément de diversification efficace, ce qui justifie une allocation accrue au sein d’un portefeuille équilibré et l’extension de la duration au-delà des espèces.
- Dans le segment des actions, les investisseurs pourraient envisager d’aller au-delà des sept plus grandes entreprises technologiques américaines. Les entreprises de moyenne et petite capitalisation offrent un potentiel d’innovation et de rupture plus important que les grandes capitalisations. En outre, les actions défensives aux flux de revenus plus résilients pourraient être en passe de rebondir étant donné que leurs valorisations sont devenues plus intéressantes par rapport aux secteurs plus sensibles à la situation économique.
- Confronté à des vents contraires structurels et cycliques, le secteur américain des bureaux a dominé les gros titres négatifs ces derniers mois. Nous percevons des opportunités dans d’autres secteurs immobiliers comme les entrepôts industriels, le stockage individuel, le logement et les sciences de la vie.
- Aspects propres aux titres obligataires :
- Dans le segment du crédit, les taux intéressants à différentes échéances et dans tous les instruments pourraient offrir les opportunités de revenus les plus intéressantes observées depuis 15 ans.
- Il est possible de passer des entreprises de qualité versant des dividendes aux titres obligataires de qualité supérieure et de dégager ainsi un rendement substantiel avec des actifs à plus faible risque.
- Les titres adossés à des dettes hypothécaires d’agences offrent des taux similaires à ceux des obligations investment grade, mais avec un risque de crédit et un risque de duration moindres. Pour la première fois en 20 ans, les obligations hypothécaires présentent un rendement supérieur à celui des actions.
- L’inversion actuelle de la courbe des taux des bons du Trésor américain intègre un relâchement substantiel de la politique monétaire dans un contexte de fléchissement de l’économie, mais toutes nos équipes ne s’accordent pas quant au calendrier de la première baisse des taux d’intérêt aux États-Unis.
- Cela fait des années qu’il n’y avait plus eu autant de raisons d’être optimiste à propos du Japon, et le yen japonais nous semble nettement sous-évalué.
Dans ce qui suit, le Franklin Templeton Institute fournit notre analyse du climat d’investissement actuel et des opportunités que nous percevons.

Stephen Dover, CFA
Chief Market Strategist,
Franklin Templeton Institute
Contributors
QUELS SONT LES RISQUES ?
Tout investissement comporte des risques, notamment celui de ne pas récupérer le capital investi.
Les titres obligataires exposent leurs détenteurs aux risques de taux d’intérêt, de crédit, d’inflation et de réinvestissement, ainsi qu’à une possible perte de capital. Quand les taux d’intérêt augmentent, la valeur des titres obligataires diminue. Les obligations à haut rendement à notation peu élevée présentent une volatilité des cours, un manque de liquidité et un risque de défaillance plus élevés.
Les titres de participation au capital sont sujets à des fluctuations de cours et peuvent occasionner une perte de capital. Les actions de petite et moyenne capitalisation impliquent davantage de risques et de volatilité que les actions de grande capitalisation.
L’investissement dans des titres étrangers comporte des risques particuliers, liés notamment à l’évolution politique et économique, aux pratiques commerciales, à la disponibilité de l’information, aux marchés limités, ainsi qu’aux fluctuations des taux de change et aux politiques dans ce domaine. Les investissements sur les marchés émergents présentent des risques accrus liés aux mêmes facteurs. Les titres de dette souveraine comportent divers risques, en plus de ceux des titres de créance et des titres étrangers en général, notamment, mais sans s’y limiter, le risque qu’un organisme public soit réticent ou incapable d’assurer le service en intérêts et en principal de sa dette souveraine. Une stratégie exposée en particulier à certains pays, régions, industries, secteurs ou types de placements peut être sujette à un risque d’événements défavorables plus élevé qu’une stratégie investissant de façon plus diversifiée. La Chine peut être soumise à une instabilité économique, politiques et sociale très forte. Investir dans des titres d'émetteurs chinois implique des risques spécifiques à la Chine, y compris certains risques juridiques, réglementaires, politiques et économiques.
Les titres immobiliers comportent des risques spécifiques, comme la baisse de la valeur du bien immobilier ou la sensibilité accrue à la dégradation des conditions économiques ou à l’évolution de la réglementation qui peuvent affecter le secteur.
Dans la mesure où le fonds investit dans des stratégies alternatives, il peut se trouver exposé à des fluctuations de valeur potentiellement significatives.
Dans la mesure où le fonds investit dans des entreprises non cotées, celles-ci présentent certains défis et impliquent des risques accrus par rapport aux investissements dans les sociétés cotées en bourse, tels que le manque d’informations disponibles sur ces sociétés ainsi qu’une moindre liquidité de manière générale.
