Garey, pouvez-vous commencer par nous faire part de vos commentaires au sujet du marché boursier canadien au deuxième trimestre de 2024? (diapositive 1)
Après avoir commencé l’année en force, le marché canadien (mesuré par l’indice composé de rendement total S&P/TSX) s’est replié au deuxième trimestre, perdant 50 points de base pour terminer la première moitié de 2024 en hausse de 6,1 %.
En revanche, le marché américain a continué de progresser, poursuivant sur son importante lancée du premier trimestre. Le 18 juin, l’indice de rendement total S&P 500 (en dollars canadiens) a atteint un nouveau sommet record grâce à son nombre restreint de titres performants, principalement attribuable à l’enthousiasme soutenu à l’égard de l’IA. L’indice a produit un rendement de 5,3 % au deuxième trimestre pour clore une progression de 19,4 % au premier semestre de 2024 et un rendement de 30,0 % au cours des trois derniers trimestres. C’est plus du double du rendement de 14,6 % de l’indice composé de rendement total S&P/TSX au cours des trois derniers trimestres.
Quel est votre point de vue sur l’humeur spéculative qui règne sur les marchés?
L’enthousiasme que suscite l’intelligence artificielle est demeuré le thème dominant des actions mondiales au cours du trimestre, en particulier aux États-Unis, ce qui a permis à l’indice de rendement total S&P 500 de progresser considérablement.
Les « Fabulous Four », un sous-ensemble des célèbres « Sept géants » des sociétés de technologies, représentaient collectivement 62 % de la progression de l’indice de de rendement total S&P 500 depuis le début de l’année. Le géant du marché NVIDIA, le fabricant de puces, a brièvement surpassé Apple et Microsoft pour devenir la société ayant la plus grande valeur marchande au monde, sa capitalisation boursière ayant grimpé à environ 3,4 billions de dollars américains. Pour mettre les choses en perspective, la capitalisation boursière des plus de 220 sociétés de l’indice composé S&/TSX n’était que de 2 500 G$ US à la fin du trimestre.
Cette dynamique s’est ajoutée au discours d’exceptionnalisme aux États-Unis, où la vigueur soutenue des marchés américains a fait en sorte que des marchés comme le Canada ont eu du mal à rester pertinents aux yeux des investisseurs mondiaux.
Survol du marché boursier

Source : Bloomberg, au 30 juin 2024.
Avant d’entrer dans les détails au sujet du marché boursier canadien et du Fonds, commençons par discuter de certaines tendances économiques et boursières générales. Que pensez-vous actuellement de l’économie?
Malgré son ralentissement, l’économie continue de faire preuve de résilience, les dépenses des consommateurs demeurant solides depuis la réouverture des économies après la pandémie. Même si les mesures de relance budgétaire se sont atténuées depuis les répercussions immédiates de la pandémie, la politique budgétaire continue d’aller à l’encontre de la politique monétaire. C’est particulièrement le cas aux États-Unis, où le déficit prévu pour l’année est de 6,7 % du PIB.
Toutefois, le marché de l’emploi, autrefois serré, s’est récemment stabilisé et montre des signes de ralentissement plus graduel, car le rythme des embauches diminue, la croissance des salaires ralentit et les demandes de prestations d’assurance-chômage augmentent.
Malgré le contexte macroéconomique apparemment résilient, nous demeurons conscients du décalage habituel entre les fluctuations de taux d’intérêt et leur incidence sur la croissance économique. Par conséquent, nous nous attendons à ce que la hausse importante des taux amorcée en 2022 ait inévitablement des conséquences sur la croissance.
De plus, les risques géopolitiques demeurent au centre des préoccupations, tout comme l’incertitude entourant les prochaines élections aux États-Unis.
Que le taux d’inflation baisse à 2 % ou stagne à +/-3 % restera un enjeu important compte tenu de son incidence sur les taux d’intérêt à court terme, mais nous nous attendons à ce que les préoccupations à l’égard de la croissance économique jouent un rôle plus important en 2024.
Les participants aux marchés semblent s’attendre à une « situation idéale » d’atterrissage en douceur; toutefois, pour les secteurs du marché qui présentent des valorisations extrêmes, le risque de baisse est considérable si l’économie se porte moins bien que prévu.
Pouvez-vous nous dire comment les attentes à l’égard du rythme et de l’ampleur des réductions de taux d’intérêt des banques centrales ont évolué au cours du dernier trimestre ou des deux derniers trimestres?
Comme vous vous en souvenez peut-être, les marchés ont commencé l’année avec des prévisions de six à sept baisses de taux d’intérêt aux États-Unis en 2024. Selon les attentes, le Canada devait suivre la même voie. Toutefois, à mesure que l’année progressait, des données économiques suffisamment robustes, combinées à l’inflation persistante, ont continué de remettre en question le retour à la cible de 2 % souhaitée par les banques centrales. Cette situation a assombri les perspectives quant au moment et à l’ampleur du renversement de la tendance des taux d’intérêt, attendu avec impatience.
Cela dit, le deuxième trimestre a été marqué par une divergence entre les politiques monétaires de ces deux banques centrales. La Banque du Canada (BdC) a officiellement mis fin à son cycle de relèvement qui a commencé en 2022 en réduisant son taux directeur de 25 points de base en juin, le faisant passer de 5,00 % à 4,75 %. L’activité économique relativement peu reluisante et les progrès suffisants réalisés vers la cible d’inflation de 2 % ont soutenu la décision de la banque centrale de réduire son taux directeur. Même si les prochaines réductions de taux d’intérêt dépendront des données, environ 50 à 75 points de base d’assouplissement supplémentaire sont actuellement pris en compte par le marché d’ici la fin de l’année.
En revanche, la croissance économique plus robuste observée au sud de la frontière a fait des États-Unis une figure d’exception par rapport à leurs pairs, ce qui, combiné à l’inflation persistante, a forcé la Réserve fédérale américaine (Fed) à adopter une position plus belliqueuse à l’égard des taux d’intérêt; elle a donc maintenu les taux inchangés à sa plus récente réunion en juin et n’annonce qu’une seule réduction de taux plus tard cette année.
Taux plus élevés plus longtemps

Source : Bloomberg, au 30 juin 2024.
Selon nous, il est de plus en plus probable que l’inflation continue de s’atténuer, que les économies ralentissent et que les marchés de l’emploi s’assouplissent, ce qui permettra aux banques centrales d’accélérer le rythme des réductions de taux des deux côtés de la frontière au cours des prochains mois.
Quelles sont vos impressions sur ce le rendement supérieur des actions de croissance par rapport aux actions axées sur la valeur au cours des derniers trimestres?
Ce graphique montre les indices de croissance et de valeur MSCI États-Unis du début de 2023 à la fin du deuxième trimestre de 2024. Au cours de cette période, la croissance a nettement surpassé la valeur. Cette situation est semblable à la plupart des périodes depuis la grande crise financière de 2008, à quelques exceptions près en 2016 et 2022. La croissance du marché boursier américain, peut-être mieux incarnée par les « Sept géants » (et, plus récemment, les « Quatre fantastiques »), a été remarquable au cours de cette période, l’économie ayant été étonnamment vigoureuse. Les sociétés ont généralement répondu aux attentes ou les ont surpassées; l’intelligence artificielle est devenue un thème de placement important et les investisseurs ont senti le besoin d’être exposés aux chefs de file des secteurs en pleine évolution.
Bouleversements sur le marché boursier

Source : Morningstar Direct Research, au 30 juin 2024. En dollars américains.
Si nous nous penchons sur les rendements de l’indice composé S&P/TSX, pouvez-vous nous parler des rendements sectoriels au deuxième trimestre?
Les rendements des actions canadiennes au deuxième trimestre ont considérablement varié d’un secteur à l’autre. En particulier, sept des onze secteurs ont inscrit des rendements trimestriels négatifs.
Rendement par secteur

Source : Morningstar Direct Research, au 30 juin 2024. En dollars américains.
Le secteur qui a le moins bien fait a été celui de la santé, qui a fait marche arrière après avoir été le secteur le plus performant au trimestre précédent. Nous reconnaissons la pertinence limitée du secteur, compte tenu de sa pondération de moins de 1 % dans l’indice de référence.
Les secteurs du marché qui sont généralement sensibles aux taux d’intérêt, comme l’immobilier, les services de communication et les services aux collectivités, ont continué de subir des pressions en raison du contexte de maintien apparent de taux élevés pour plus longtemps. Dans le secteur des services aux collectivités, les producteurs d’électricité indépendants ont fait exception à la règle, en raison de la hausse de la demande de centres de données alimentée par l’IA, qui a fait grimper les prévisions d’une croissance de la charge.
Contrairement à l’enthousiasme persistant à l’égard de l’IA générative au sud de la frontière, le secteur canadien des technologies de l’information, qui n’est pas exposé aux « promoteurs de l’IA », a accusé un retard important. En particulier, Shopify, dont le poids sectoriel est considérable, a reculé d’environ 14 % au cours du trimestre (environ 26 % par rapport à son sommet de 52 semaines atteint en février), en raison de résultats trimestriels inférieurs aux attentes et de perspectives décevantes.
Dans le secteur de l’énergie, malgré la faiblesse observée au cours du trimestre à la suite de communications quelque peu ambiguës de l’OPEP+, les prix du pétrole brut ont clôturé le trimestre à peu près au niveau où ils l’avaient commencé, près de leurs sommets depuis le début de l’année. Cette situation est attribuable aux données économiques toujours solides aux États-Unis (un indicateur de la demande) ainsi qu’à l’incertitude géopolitique liée à la guerre entre Israël et le Hamas et à la possibilité que ce conflit ait une incidence sur les livraisons de pétrole produit au Moyen-Orient. Contrairement aux prix du gaz naturel aux États-Unis (NYMEX), qui ont fortement augmenté en raison de la forte demande d’électricité dans les centres de données, les prix au Canada (AECO) ont été décevants, les prix au comptant étant récemment passés sous la barre du 1 $/GJ. Toutefois, les perspectives pour les producteurs de gaz dans l’Ouest canadien devraient s’améliorer lorsque GNL Canada lancera ses activités et commencera à exporter du gaz naturel liquéfié en 2025, comme le laisse entendre la courbe des contrats à terme.
À l’autre extrémité du spectre, le secteur le plus performant a été celui des matériaux, qui a été soutenu par la vigueur des prix des produits de base; le lingot d’or a progressé de 5,5 % au cours du trimestre pour s’établir à 2 340 $ US l’once (COMEX), tandis que le cuivre a progressé de 9,6 % pour terminer à 4,39 $ US la livre (COMEX).
Les biens de consommation courante ont également affiché une vigueur relative au cours du trimestre, en raison des tendances favorables de la consommation et de l’atténuation des pressions inflationnistes.
Quel a été le rendement du Fonds d’actions canadiennes Franklin ClearBridge au cours du trimestre et quels ont été les facteurs qui ont avantagé le rendement relatif?
Le Fonds a inscrit un rendement comparable à celui de l’indice au deuxième trimestre, en baisse de 0,5 %.
Fonds d’actions canadiennes Franklin ClearBridge
T2 2024 Rendement et répartition

Sources : Franklin Templeton et FactSet.
Les chiffres ayant été arrondis, les totaux peuvent ne pas correspondre à 100 %.
Sur le plan sectoriel, le rendement relatif du Fonds a profité d’une sélection judicieuse dans les secteurs de la consommation discrétionnaire et des services aux collectivités. La surpondération du secteur surperformant des biens de consommation courante a également contribué au rendement relatif supérieur, mais cet effet a été largement contrebalancé par le positionnement défavorable dans les secteurs de l’industrie, des technologies de l’information et des matériaux. La piètre sélection des titres a été le principal facteur des mauvais résultats relatifs du secteur de l’industrie, la position disproportionnée dans TIXT ayant le plus nui au rendement. La sélection des titres dans le secteur des technologies de l’information a également nui au rendement, bien que la surpondération d’Open Text, qui a été nettement à la traîne au cours du trimestre, ait été partiellement compensée par la sous-pondération et la période de détention partielle de Shopify, qui est entrée dans le Fonds au milieu de la période analysée. La sous-performance relative du secteur des matériaux est principalement attribuable à la sous-pondération de ce secteur performant.
Quels titres individuels ont contribué au rendement absolu au cours du trimestre, tant sur le plan positif que négatif?
Parmi les titres qui ont le plus contribué au rendement absolu du Fonds figurent Mines Agnico Eagle, Banque Royale du Canada, Dollarama et Saputo.
Les titres qui ont le plus nui au rendement absolu ont été Open Text, Canadian Pacific Kansas City, la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, la Banque Toronto-Dominion, la Banque de Nouvelle-Écosse et la Banque de Montréal.
Fonds d’actions canadiennes Franklin ClearBridge
Les 10 titres ayant le plus contribué au rendement absolu et les 10 y ayant le moins contribué – T2 2024

Sources : Franklin Templeton et FactSet.
Sur le plan du rendement relatif, quels titres ont le plus contribué au rendement au cours des trois derniers mois?
Parmi les titres qui ont le plus contribué au rendement relatif, mentionnons Shopify (à noter que le titre a fait son entrée dans le Fonds au cours du trimestre), Mines Agnico Eagle, Saputo et Dollarama.
En revanche, la surpondération d’Open Text et de TELUS International a nui au rendement relatif.
Fonds d’actions canadiennes Franklin ClearBridge
Les 10 titres ayant le plus contribué au rendement relatif et les 10 y ayant le moins contribué – T2 2024

Sources : Franklin Templeton et FactSet.
1. La pondération relative moyenne est la pondération du portefeuille par rapport à celle de l’indice composé S&P/TSX.
2. Placement non détenu dans le portefeuille durant la période visée.
Avez-vous des renseignements à mentionner au sujet des activités dans le Fonds au cours du trimestre?
Même si les activités de négociation au cours du trimestre ont été de nature générale sur le plan sectoriel, les ajouts ont été axés sur des titres plus intéressants, défensifs et sensibles aux taux d’intérêt (BCE, Brookfield Renewable Corporation et Canadian Utilities) en raison de la faiblesse persistante de l’humeur des investisseurs, alimentée par des perspectives de maintien à plus long terme des taux d’intérêt élevés. Les titres cycliques et ceux de croissance (Nutrien, Boyd Group, Open Text, Banque de Montréal, Banque Royale du Canada et Banque Toronto-Dominion), qui ne sont plus en vogue, ont également été pris en considération, car nous croyons que leur profil risque-rendement est intéressant compte tenu du cours actuel de l’action.
Fonds d’actions canadiennes Franklin ClearBridge

Franklin Templeton. * Liquidation de la position/Nouvelle position. Tri par ordre décroissant en fonction de la pondération des opérations et de l’ordre des secteurs GICS.
En plus de tirer parti des occasions au sein de notre portefeuille, nous avons établi des positions dans un certain nombre de nouvelles actions.
Dans le segment sensible aux taux d’intérêt du marché, nous avons étoffé nos placements actuels avec Brookfield Infrastructure Corporation, l’équivalent en actions ordinaires des parts de société en commandite de Brookfield Infrastructure Partners (BIP). BIP possède un portefeuille diversifié à l’échelle mondiale d’actifs d’infrastructures de grande qualité offrant des produits et services essentiels pour l’économie mondiale. À l’instar d’autres sociétés sensibles aux taux d’intérêt, BIP a récemment connu une baisse importante du cours de son action. Par l’intermédiaire de son promoteur, Brookfield Asset Management, BIPC a accès à d’importants fonds de capitaux privés qu’elle peut investir dans des occasions de coinvestissement intéressantes. Les franchises de BIPC, qui couvrent les services aux collectivités, le transport, l’énergie et les infrastructures de données, sont sur le point de prospérer grâce aux facteurs favorables à long terme qui émergent dans la décarbonisation, la décentralisation et la numérisation.
Dans le secteur des matériaux, nous avons réduit notre participation dans Mines Agnico Eagle en raison de la vigueur du titre, au profit de la réintroduction de placements dans FNV et WPM, deux sociétés de redevances et de vente/achat de métaux précieux. Les sociétés de redevances et de vente et achat ne sont pas directement exposées aux coûts en capital, aux coûts d’exploitation, aux coûts d’exploration et aux coûts liés à l’environnement et à la récupération des terres. Pourtant, dans de nombreux cas, elles profitent de la hausse de la valeur de l’exploration grâce aux redevances et à l’augmentation de la production. Nous constatons que WPM a fait preuve d’une bonne croissance de son portefeuille au cours des deux dernières années, alors que les difficultés qu’a éprouvées FNV et la faiblesse du cours de son action qui en découle constituent une occasion intéressante. En ce qui concerne FNV, le plus important accord de redevance/lavage à l’eau courante de Franco-Nevada, avec Cobre Panama (partenariat avec First Quantum au Panama), a été entièrement annulé à la suite de la fermeture forcée de la mine par le gouvernement local. Le recul substantiel des actions de FNV qui s’en est suivi a tenu compte du risque résiduel, ce qui laisse une possibilité de reprise si la situation locale s’améliore.
Dans le secteur de l’énergie, nous avons établi une position dans Parex Resources (PXT), une société canadienne possédant des actifs pétroliers et gaziers en Colombie et un partenaire clé de la société pétrolière d’État colombienne Ecopetrol. Nous avons profité de la récente faiblesse du cours de l’action découlant des prévisions de production décevantes de la société. Nous constatons que PXT a une feuille de route bien établie en matière de production d’excédents de flux de trésorerie disponible, ce qui lui a permis de mettre en œuvre un programme de rachat d’actions pluriannuel et, plus récemment, de verser un dividende intéressant. Le bilan sain de la société (absence de dette; important solde de trésorerie) contribue à atténuer davantage le risque.
Shopify (SHOP) a été ajoutée à la stratégie en raison de sa faiblesse au cours du trimestre, après avoir reculé de 18,7 % à la suite de la publication des résultats du premier trimestre – son pire jour de bourse depuis le premier appel public à l’épargne (PAPE) de 2015. Après avoir observé la société sur la touche au cours de ces années – sa croissance historique exceptionnelle, ses difficultés et certains faux pas –, nous croyons que SHOP a atteint un niveau de maturité où ses priorités ont été mieux ciblées et que nous avons maintenant une meilleure visibilité dans son modèle d’affaires, la priorité qu’elle accorde à une rentabilité durable, et la cohérence en matière d’affectation du capital. Ces facteurs, combinés à l’amélioration de la valorisation, nous ont incités à établir une position dans le titre; toutefois, nous avons décidé d’investir dans SHOP en toute connaissance de cause.
En revanche, la vigueur observée dans certains segments défensifs et moins sensibles aux taux d’intérêt nous a incités à réduire nos placements dans Dollarama, Loblaw et Waste Connections, en plus de nos placements dans les Mines Agnico Eagle déjà mentionnés.
Comment décririez-vous le positionnement actuel du Fonds?
Nous gérons le Fonds selon un style de placement cohérent. Fait important, le Fonds maintient un meilleur profil d’évaluation que son indice de référence sur la base de notre approche d’évaluation des flux de trésorerie disponibles.
Le marché des actions tablant sur un scénario qui paraît idéal/optimiste et qui comprend une baisse des taux, une croissance économique soutenue et un profil solide des bénéfices des entreprises, il semble que la marge d’erreur soit limitée. Par conséquent, nous continuons d’orienter le Fonds vers un positionnement relativement plus défensif qu’à l’habitude.
Le Fonds continue de sous-pondérer les secteurs plus cycliques et de surpondérer les secteurs plus défensifs.
Fonds d’actions canadiennes Franklin ClearBridge
Répartition sectorielle au T2 2024 (%)

Source : FactSet et Franklin Templeton, au 30 juin 2024.
Au cours des 12 derniers mois, le Fonds est devenu plus défensif. Le changement de pondération le plus important au cours de l’année a été la hausse de 390 points de base dans le secteur des services aux collectivités, car nous avons acquis ATCO, Fortis et Hydro One, et ajouté Canadian Utilities, Brookfield Renewable Corporation ainsi que Brookfield Infrastructure Corporation. Cette hausse a été partiellement compensée par le recul de 150 points de base du secteur des biens de consommation courante, dans lequel nous avons réduit nos placements dans Loblaw et Alimentation Couche-Tard.
Dans les faits, notre positionnement défensif et nos liquidités nous serviront de munitions que nous pourrons déployer pour saisir de meilleures occasions Nous comptons sur une conjoncture de marché – possiblement une correction du marché – où notre Fonds bénéficiera de notre positionnement patient et réfléchi. Le moment venu, nous devrions ainsi être prêts à adopter une position plus musclée et à faire passer le profil bêta du Fonds de la limite inférieure actuelle de notre fourchette cible (0,8) à la limite supérieure (0,9).
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