CONTRIBUTEURS

Stephen Dover, CFA
Chief Market Strategist, Head of Franklin Templeton Investment Institute

Kim Catechis
Investment Strategist,
Franklin Templeton Investment Institute

Dr. Michael Hasenstab
Chief Investment Officer, Templeton Global Macro

Scott Glasser
Chief Investment Officer, ClearBridge Investments
United States

Dr. Andreas Billmeier
European Economist, Western Asset
Nous avons récemment organisé une édition spéciale de notre panel de discussion « What Our Managers Think » afin d’aborder la situation actuelle en Ukraine. Ce débat a réuni Kim Catechis, Investment Strategist du Franklin Templeton Investment Institute, Scott Glasser, Chief Investment Officer de ClearBridge Investments, Dr. Michael Hasenstab, Chief Investment Officer de Templeton Global Macro, et Dr. Andreas Billmeier, Economist de Western Asset.
Je tiens à souligner personnellement le sentiment de perte, de chagrin et d’incertitude auxquels tant de personnes sont confrontées dans la situation actuelle. Dans notre rôle fiduciaire, nous nous devons aussi de respecter nos obligations envers nos clients. Voici les principales réflexions issues de cette discussion :
- Nous allons probablement connaître une plus grande volatilité sur les marchés de capitaux à court terme, principalement en raison de la hausse des prix des matières premières et de l’incertitude entourant les sanctions. Les prix de l’énergie et des denrées alimentaires, et en particulier du gaz et du maïs, vont probablement continuer de subir une pression à la hausse en raison des inquiétudes concernant l’offre. Les sanctions ont été plus importantes, mieux coordonnées et plus rapides que prévu.
- L’impact sur l’Europe est à la fois économique et géopolitique. Le ralentissement de la croissance du produit intérieur brut va forcer la Banque centrale européenne à réfléchir rigoureusement à la voie qu’elle compte suivre pour resserrer sa politique monétaire. Les conséquences à plus long terme sont moins claires étant donné que la Russie, en 4 jours à peine, a mis au rebut ces 40 dernières années de politique.
- On peut s’attendre à des transitions structurelles dans les chaînes d’approvisionnement mondiales et les infrastructures. La transition vers les énergies renouvelables va probablement accélérer la réalisation du Pacte vert pour l’Europe. La Chine se montre disposée à intensifier ses échanges avec la Russie, ce qui va modifier les schémas commerciaux en Asie.
- L’évolution des prix des matières premières va probablement causer des problèmes d’inflation, sauf pour les producteurs. Dans un environnement marqué par une offre réduite, les régions exportatrices de matières premières, comme l’Asie du Sud-Est et l’Amérique latine, pourraient offrir une protection contre l’inflation.
- Le risque a augmenté pour les actions américaines, mais les secteurs résilients restent intéressants. Avec le ralentissement des prévisions de croissance et la possibilité d’une diminution de la liquidité sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt, la sélectivité est primordiale. Cela pousse à privilégier les secteurs stables (soins de santé) ou ceux qui bénéficient de facteurs favorables (énergie).
La situation demeure fluide and nous suivons les événements de près afin de comprendre l’impact que toute évolution future pourrait avoir sur la valeur des actifs. Les perspectives pour différentes classes d’actifs et régions géographiques offrent un cadre robuste pour améliorer nos prises de décisions en cette période volatile.

Stephen Dover, CFA
Chief Market Strategist,
Franklin Templeton Investment Institute
QUELS SONT LES RISQUES ?
Tout investissement comporte un risque, notamment celui de ne pas récupérer le capital investi. La valeur des investissements peut fluctuer à la baisse comme à la hausse et les investisseurs ne sont pas assurés de récupérer la totalité de leur mise initiale. Les prix des actions peuvent fluctuer, parfois de manière rapide et brusque, en raison de facteurs propres à des sociétés, industries ou secteurs spécifiques ou du marché dans son ensemble. Les prix des obligations évoluent généralement dans le sens opposé aux taux d’intérêt. Autrement dit, à mesure que le cours des obligations s’ajuste à une hausse des taux d’intérêt, le cours de l’action est susceptible de baisser. L’investissement dans des titres étrangers comporte des risques particuliers, liés notamment à l’évolution politique et économique, aux pratiques commerciales, à la disponibilité de l’information, aux marchés limités, ainsi qu’aux fluctuations des taux de change et aux politiques dans ce domaine. L’investissement dans des titres étrangers comporte des risques particuliers, liés notamment à l’évolution politique et économique, aux pratiques commerciales, à la disponibilité de l’information, aux marchés limités, ainsi qu’aux fluctuations des taux de change et aux politiques dans ce domaine. Les investissements dans des titres étrangers comportent des risques spécifiques liés notamment aux fluctuations des taux de change, à l’instabilité économique et à l’évolution de la situation politique. Investir sur les marchés émergents, y compris dans la sous-catégorie des marchés frontières, implique des risques accrus concernant ces mêmes facteurs, lesquels s’ajoutent aux risques liés à leur plus petite taille, à leur liquidité inférieure et à l’absence de cadre juridique, politique, commercial et social établi pour soutenir les marchés de valeurs mobilières. Les risques liés à l’investissement dans les marchés frontières sont encore supérieurs à ceux associés aux marchés émergents en raison du développement moins avancé des structures précitées, ainsi que du potentiel de forte volatilité des prix, de la liquidité insuffisante, des barrières commerciales et des contrôles sur les taux de change. Une stratégie exposée en particulier à certains pays, régions, industries, secteurs ou types de placements peut être sujette à un risque d’événements défavorables plus élevé qu’une stratégie investissant de façon plus diversifiée.
