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INTRODUCTION

L’année 2021 devait être l’année de la reprise. Les distributions de vaccins permettraient aux gouvernements de mettre fin aux politiques de confinement et de ramener l’activité économique à son niveau d’avant la pandémie. Lorsque ce rebond économique tant attendu est finalement arrivé au printemps, il s’est avéré encore plus fort dans de nombreux pays que ce que la plupart des analystes avaient prévu. Les fortes attentes en matière de reflation ont alimenté les marchés financiers mondiaux pendant une grande partie du premier semestre, avec des implications très différentes pour les classes d’actifs. Les matières premières et les valorisations des actifs à risque ont généralement augmenté, tandis que les obligations souveraines ont été confrontées à la forte hausse des rendements.

Si les rebonds économiques ont été largement anticipés, les trajectoires particulières se sont avérés inégales, incertaines et peu familières. Les retards dans la distribution des vaccins et la prolifération du variant Delta, hautement contagieux, ont entraîné de nouvelles fermetures et restrictions dans plusieurs pays au cours de l’été. En plus du taux d’inflation déjà élevé par la suite des effets de la pandémie au cours de l’année précédente, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, la pénurie de puces et la hausse des coûts de l’énergie ont ajouté de nouvelles pressions sur les prix. Les mesures budgétaires importantes ont accentué les pressions inflationnistes.

Les banques centrales de plusieurs marchés émergents ont été contraintes d’opter rapidement pour un resserrement monétaire afin de faire face à la hausse de l’inflation, après s’être engagées dans des politiques monétaires très expansionnistes quelques trimestres auparavant. La plupart des banques centrales des marchés développés ont commencé à réduire progressivement leurs programmes d’achat d’actifs au cours du second semestre de l’année, et seules la Norvège, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud ont procédé à de modestes hausses de taux à l’automne. La croissance économique de plusieurs pays a connu un ralentissement au cours du second semestre 2021, et fin novembre, l’émergence de la variante Omicron a introduit au scénario pandémique une nouvelle série de risques extrêmes pour l’économie mondiale.

Toutefois, alors que l’année 2021 touche à sa fin, la situation mondiale est nettement meilleure qu’il y a un an à peine. Une grande partie du monde développé a récupéré la croissance perdue et a retrouvé les niveaux de PIB (produit intérieur brut) d’avant la pandémie. Les segments des marchés émergents ont également récupéré la production économique perdue. Pourtant, en l’absence d’une fin évidente à la pandémie, la promesse d’une reprise complète en 2021 ressemble à un travail inachevé. Nous prévoyons de nous rapprocher concrètement de cette reprise en 2022.

Dans l’ensemble, les événements du second semestre de 2021 sont révélateurs des tendances et des risques que nous prévoyons pour le premier semestre de 2022. Ces derniers mois, les marchés financiers mondiaux ont oscillé entre des périodes de reprise des actifs à risque et de hausse des rendements, et des périodes d’aversion pour le risque élevé qui ont déclenché des reprises des obligations souveraines des marchés développés. Ces cycles devraient se poursuivre, selon nous, mais avec une tendance plus large à la hausse des rendements et une dynamique économique continue qui devrait récompenser les allocations d’obligations souveraines en dehors des principaux marchés développés.

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