CONTRIBUTEURS

Gene Podkaminer, CFA
Head of Research,
Franklin Templeton Investment Solutions

Miles Sampson, CFA
Senior Research Analyst,
Franklin Templeton Investment Solutions
INTRODUCTION
POINTS ESSENTIELS
- Que s’est-il passé? La Russie a envahi l’Ukraine, les sanctions prises par l’Occident ont escaladé et les incertitudes géopolitiques augmentent.
- Répercussions macroéconomiques : une demande en berne avec une hausse des cours de l’énergie, et des prévisions haussières en matière d’inflation. Ces deux situations posent des difficultés aux dirigeants en matière de politiques à suivre, surtout en amont des prochains cycles de durcissement sur les taux d’intérêt.
- Répercussions sur les multi-actifs : les conséquences géopolitiques ont varié au cours de l’histoire. Nous risquons d’amorcer une phase d’inflation plus forte, dans un contexte de faible croissance, ce qui peut s’avérer compliqué pour les actifs à risque.
QUELS SONT LES RISQUES ?
Tous les placements comportent des risques, dont une perte possible de capital. La valeur d’un placement peut fluctuer, et il se peut que les investisseurs ne récupèrent pas le montant intégral de leurs placements. Le cours des actions fluctue, parfois rapidement et drastiquement, sous l’influence de facteurs touchant des sociétés et des industries ou secteurs en particulier, ou encore en raison de la conjoncture générale du marché. Le cours des obligations évolue généralement dans le sens opposé des taux d’intérêt. Par conséquent, lorsque les cours des obligations reculent en raison d’une hausse des taux d’intérêt, le prix d’une part peut diminuer. Les placements dans des titres étrangers comportent des risques particuliers, comme la fluctuation des taux de change, l’instabilité économique ou les événements politiques. Les risques sont plus importants dans le cas des placements sur les marchés émergents, dont font partie les marchés frontaliers : ils sont liés non seulement aux mêmes facteurs, mais également aux faits d’une taille plus petite, d’une moindre liquidité et de l’absence de cadres juridique, politique, commercial et social à l’appui des marchés des valeurs mobilières. Dans le cas des marchés frontaliers, les risques y sont amplifiés en raison des cadres qui y sont généralement encore moins développés, et de divers facteurs qui viennent s’y greffer, notamment la forte probabilité d’une volatilité extrême des prix, le manque de liquidités, les contraintes commerciales et le contrôle des changes. Dans la mesure où une stratégie privilégie de temps à autre certains pays, régions, industries, secteurs ou types de placements, elle peut être exposée à un plus grand risque d’événements défavorables dans les domaines qu’elle privilégie qu’une stratégie qui investit dans une grande variété de pays, de régions, d’industries, de secteurs ou de placements.
