CONTRIBUTEURS

Michael J. LaBella, CFA
Co-Head of Systematic Strategies Portfolio Management, Franklin Templeton Investment Solutions

Chandra Seethamraju, Ph.D.
Co-Head of Systematic Strategies Portfolio Management, Franklin Templeton Investment Solutions

Dmitry Novikov, PhD
APERÇU
On estime que 30 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion aujourd’hui ont été traités à la lumière de l’une ou l’autre des données sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG)1. Cependant, la question de savoir si l’investissement durable n’apporte qu’une valeur perçue ou s’il peut réellement améliorer le profil risque/rendement global demeure. La difficulté réside en grande partie dans l’absence d’une définition des facteurs ESG et d’une méthode pour les mesurer normalisées.
Dans le présent document, nous analysons les divergences dans les notations ESG entre les différentes agences ainsi que les méthodes que les investisseurs peuvent utiliser pour éviter toute exposition involontaire pouvant en découler. Notre analyse soutient l’hypothèse selon laquelle, en tenant compte des principaux facteurs ESG pertinents pour chaque secteur, on peut potentiellement améliorer le rendement global des portefeuilles en réduisant le risque.
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Source : Global Sustainable Investment Alliance, Global Sustainable Investment Review, 2018.
QUELS SONT LES RISQUES?
Tous les placements comportent des risques, dont une perte possible de capital. La valeur d'un placement peut fluctuer, et il se peut que les investisseurs ne récupèrent pas la valeur intégrale de leurs investissements. Un portefeuille donné peut présenter un positionnement différent de celui donné aux présentes en raison de plusieurs facteurs, notamment la répartition du portefeuille de base ainsi que les objectifs de placement, les lignes directrices, la stratégie et les restrictions propres au portefeuille. Rien ne garantit que les prévisions, un scénario ou une estimation se concrétiseront. Le cours des actions fluctue, parfois rapidement et spectaculairement, sous l’influence de facteurs touchant des sociétés et des industries ou secteurs en particulier, ou encore en raison de la conjoncture générale du marché. Les cours des obligations évoluent généralement en sens opposé des taux d’intérêt. Ainsi, lorsque le cours des obligations d’un portefeuille s’ajuste à une hausse des taux d’intérêt, la valeur du portefeuille peut baisser. Les placements à l’étranger comportent des risques supplémentaires, comme la volatilité des taux de change, l’instabilité économique ou les événements politiques. Les risques sont plus importants dans le cas des placements sur les marchés émergents, dont font partie les marchés frontaliers : ils sont liés non seulement aux mêmes facteurs, mais également aux faits d’une taille plus petite, d’une moindre liquidité et de l’absence de cadres juridique, politique, commercial et social à l’appui des marchés des valeurs mobilières. Dans le cas des marchés frontaliers, comme ces cadres sont généralement moins développés qu’ailleurs et que divers facteurs interviennent, comme un danger plus important de volatilité extrême des cours, d’illiquidité, d’entrave aux échanges et de contrôle des changes, les risques sont plus grands. Les produits dérivés, dont les stratégies de gestion de devises, comportent des coûts et peuvent créer un effet de levier économique dans un portefeuille, qui peut engendrer une importante volatilité et se traduire pour le portefeuille par des pertes (ou des gains) d’un montant supérieur au placement initial du portefeuille. Une stratégie peut ne pas obtenir les gains escomptés et réaliser des pertes si une contrepartie manque à ses obligations. Les taux de change peuvent fluctuer de façon importante sur de courtes périodes, ce qui peut réduire les rendements. Investir dans le secteur des ressources naturelles présente des risques particuliers, notamment une sensibilité particulière à toute évolution défavorable de la conjoncture économique ou de la réglementation relative au secteur — les cours des titres concernés sont sujets à fluctuer, particulièrement sur courte période. Les gestionnaires axés sur l’investissement d’impact ou les aspects environnement, social et de gouvernance (ESG) ont la possibilité de prendre en compte des facteurs autres que les renseignements financiers habituels pour choisir leurs titres, et les résultats relatifs de ces investissements pourraient alors différer de ceux d’autres stratégies ou d’indices de référence du marché, selon que ces secteurs ou investissements sont appréciés ou non sur le marché. En outre, les stratégies ESG peuvent s’appuyer sur certains critères fondés sur des valeurs, en vue d’éliminer les expositions que l’on retrouve dans des stratégies similaires ou des indices de référence généraux du marché, ce qui pourrait également entraîner des résultats relatifs différents pour ces investissements.
