Introduction
Pour évaluer le risque que l’inflation devienne structurelle, il convient de s’intéresser avant tout à l’inflation salariale.
- L’inflation frictionnelle est liée aux effets ultérieurs induits par la crise de la pandémie – elle a été exacerbée cette année par les deux chocs d’approvisionnement provoqués par l’invasion de l’Ukraine et par la politique zéro-Covid de la Chine
- Les tendances d’inflation salariale restent modestes dans la plupart des régions clés à l’exception des États-Unis, où l’inflation salariale augmente rapidement. Cela entraîne un risque de voir l’inflation frictionnelle devenir structurelle, au risque de créer une boucle de rétroaction inflationniste ancrant plus fermement les tendances d’inflation
- Tous les regards devraient se tourner vers l’inflation salariale en tant que déterminant majeur des pressions inflationnistes futures. À ce titre, elle a une incidence sur les attentes en matière de politique monétaire et sur l’évolution des actifs risqués, notamment des actions, ainsi que sur la position de leadership des styles Croissance ou Value dans les actions.
Une inflation amplifiée par le conflit en Ukraine, les confinements en Chine et la solidité du dollar américain
Les pressions inflationnistes se sont révélées plus fortes et plus durables au fil de la crise de la pandémie et des ajustements faisant suite à la crise. Les chaînes d’approvisionnement ont été durement touchées, créant des goulets d’étranglement dans de nombreux secteurs, notamment dans les semi-conducteurs, qui ont eu des répercussions en aval dans les différentes chaînes d’approvisionnement et jusqu’aux différents marchés finaux. Ces pressions inflationnistes ont encore été amplifiées cette année par :
- l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a provoqué une flambée des prix des matières premières et de l’énergie ;
- la politique chinoise de tolérance zéro face à la Covid, avec pour conséquence des confinements régionaux épisodiques qui ont encore exacerbé les difficultés d’approvisionnement ; et
- la solidité du dollar américain, qui a encore amplifié les pressions inflationnistes pour les régions du monde qui ne l’utilisent pas.
QUELS SONT LES RISQUES ?
Les performances passées ne garantissent pas les résultats futurs. Veuillez noter qu'un investisseur ne peut pas investir directement dans un indice. Les performances des indices non gérés ne tiennent pas compte des frais, dépenses ou droits d'entrée.
Les titres de capital sont sujets à des fluctuations de cours et peuvent occasionner une perte de capital. Les titres obligataires exposent leurs détenteurs aux risques de taux d’intérêt, de crédit, d’inflation et de réinvestissement, ainsi qu'à une possible perte de capital. Quand les taux d’intérêt augmentent, la valeur des titres obligataires diminue. Les investissements internationaux sont sujets à des risques spéciaux, dont les fluctuations des devises, ainsi que les incertitudes sociales, économiques et politiques qui peuvent en accentuer la volatilité. Ces risques sont amplifiés dans les marchés émergents. Les matières premières et les devises comportent des risques accrus qui incluent les conditions du marché, politiques, réglementaires et naturelles et peuvent ne pas convenir à tous les investisseurs.
Les bons du Trésor américain sont des titres de créance émis et garantis explicitement par le gouvernement américain. Le gouvernement américain garantit le paiement du principal et des intérêts sur les bons du Trésor américain lorsque les titres sont détenus jusqu'à l'échéance. À la différence des bons du Trésor américain, les titres de créance émis par les agences et intermédiaires fédéraux et les investissements connexes peuvent ou non être garantis par la garantie explicité du gouvernement américain. Même lorsque le gouvernement américain garantit le paiement du principal et des intérêts sur les titres, cette garantie ne s'applique pas aux pertes résultant de la baisse de la valeur de marché de ces titres.
