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Qu‘est-ce qu’une infrastructure ?

Une infrastructure est un bien physique qui procure un service essentiel à la société. En d’autres termes, ce sont les services que nous utilisons et qui nous sont indispensables tous les jours. Par exemple, nous utilisons de l'essence, de l'eau et de l'électricité dans notre vie quotidienne, ainsi que des infrastructures comme les chemins de fer ou la route pour aller d'un point A au point B.

De manière générale, les infrastructures peuvent être classées en deux grandes catégories : les biens réglementés et les biens payés par l'usager.

Dans le cas des biens réglementés, l'autorité de contrôle décide des revenus qu'une entreprise doit tirer de ses biens. Si un bien rapporte trop, l'entreprise est tenue de reverser une partie de ses revenus à ses clients en baissant les prix. Inversement, si le bien ne rapporte pas assez, l'entreprise peut augmenter ses prix. Ce mécanisme permet d'établir un profil des flux de trésorerie relativement stable dans le temps. En outre, l'autorité de contrôle prend périodiquement en compte l'inflation, et les augmentations de prix sont donc souvent liées à l'inflation. Ainsi, ces biens constituent également une bonne couverture contre l'inflation.

Dans le cas de l’usager-payeur, les revenus d'une entreprise dépendent du nombre de personnes qui utilisent ses biens. Ces biens physiques, à savoir les chemins de fer, les aéroports, les routes et les tours de télécommunication, permettent de transporter des personnes, des biens et des services dans l'ensemble d'une économie. Par conséquent, au fur et à mesure qu'une économie croît, se développe et prospère, ces biens augmentent aussi par la même occasion. Par exemple, comme de plus en plus de personnes utilisent et, dans une certaine mesure, dépendent des données des téléphones portables, nous observons un essor des tours de télécommunication mobiles qui viennent compléter la capacité des tours physiques pour répondre à cette demande.

Pourquoi les actifs d’infrastructures mondiales cotées ?

L'équipe ClearBridge spécialisée dans les placements en infrastructure s’intéresse exclusivement aux infrastructures mondiales cotées. Il s'agit de titres d'infrastructure négociés publiquement, comme les actions de sociétés d'électricité, d'eau et d'aéroports.

Les personnes qui investissent dans les infrastructures cotées peuvent profiter des atouts enviables de cette catégorie d’actifs, à savoir : des flux de trésorerie stables à long terme, une corrélation et un bêta plus faibles par rapport aux autres catégories d'actifs et une protection contre l'inflation, tout en bénéficiant des autres avantages des marchés cotés, comme la liquidité ou des frais moins élevés.

Il est important de noter que le fait d'investir sur des marchés cotés nous offre suffisamment de souplesse pour profiter des fluctuations du marché et pour investir là où, en qualité de gestionnaires actifs, nous entrevoyons de la valeur.

Un point qui nous tient à cœur est de savoir ce que l'on entend exactement par infrastructure. Lorsque nous avons lancé nos stratégies en infrastructure en 2006, les indices d'infrastructure en place présentaient, selon nous, de nombreuses lacunes. En partant de ce que nous considérons comme les principaux critères d'infrastructure, nous avons élaboré des domaines de placement exclusifs, adaptés aux critères de chacune de nos trois stratégies actives. Ce cadre est demeuré inchangé depuis le lancement de nos stratégies en infrastructure.

Les principaux critères d'infrastructure ciblés par notre équipe, en vue d’établir si une entreprise est un placement approprié.

Notre conception des placements dans l‘infrastructure est simple : les sociétés dans lesquelles nous investissons doivent répondre à trois critères essentiels. Tout d'abord, l'actif que possède l'entreprise doit être un bien physique durable. Deuxièmement, ce bien durable doit fournir un service essentiel à la société ou à l'économie. Enfin, il doit y avoir des cadres solides en place pour garantir que nous, les détenteurs d'actions des entreprises dans lesquelles nous investissons, soyons payés. Ce cadre peut être de nature réglementaire ou reposer sur des contrats à long terme assortis de conditions préférentielles. Ces deux structures offrent une visibilité sur la capacité de l'entreprise à produire des flux de trésorerie.

Ainsi, lorsque nous avons élaboré notre domaine de placement, les principaux critères que nous ciblons dans une entreprise se résument à la stabilité des flux de trésorerie ainsi qu'au niveau de prévisibilité de ces flux de trésorerie. Pour ce faire, nous examinons également le cadre politique et juridique dans lequel l'entreprise opère et son pouvoir de fixation des prix.

Dans nos trois domaines de placement, les entreprises détenues sont soit des services aux collectivités réglementés, soit des propriétaires de biens concessionnels à long terme. De par leur nature même, ces types d'entreprises nous permettent d'avoir beaucoup de confiance dans la production de flux de trésorerie à l'avenir.

L'image ci-dessous résume les types de biens d'infrastructure que nous privilégions et ceux que nous excluons.

Qu'est-ce qui n'est pas considéré comme un actif d'infrastructure ?

Lorsque nous avons pensé notre domaine de placement, nous avons évité deux principaux types d'actifs d'infrastructure.

Le premier type est celui des biens concurrentiels qui présentent un risque plus élevé que les biens réglementés et les biens payés par l'usager. Dans le secteur de l'électricité, par exemple, nous pouvons investir dans des sociétés qui possèdent l'électricité, la transmission et la distribution, mais nous excluons de notre domaine de placement les sociétés qui sont exposées aux prix de gros de l'énergie. Ces entreprises produisent de l'électricité pour la revendre ensuite au réseau électrique. En tant que telles, elles sont tributaires des forces de l'offre et de la demande, ce qui réduit la prévisibilité et la fiabilité de leurs flux de trésorerie. Ce manque de prévisibilité sur les flux de trésorerie, entre autres choses, augmente leur risque relatif.

 Les services aéroportuaires comme le ravitaillement en carburant et la manutention des bagages, par exemple, sont également exclus de notre domaine de placement. Cela s'explique par le fait que les entreprises qui fournissent ces services ne possèdent pas les biens matériels et ont simplement remporté un contrat pour fournir ces services. Comme il n'existe pas de barrières à l'entrée, telles que des réglementations ou des accords concessionnels à long terme, il y a peu de garanties en place pour empêcher un autre fournisseur de services de les sous-coter au moment du renouvellement du contrat. Cette absence de cadre augmente le risque relatif de ces types de titres.

Le deuxième type est celui des biens communautaires et sociaux, qui englobent le logement, la santé publique, l'éducation et les prisons. Tout d'abord, ces biens ne sont d’ordinaire pas cotés. À ce titre, les possibilités sont limitées sur le marché coté. Bien que ces biens ne soient pas de nature concurrentielle, nous les excluons de notre domaine de placement car ils comprennent souvent une exposition à la propriété ou des activités de service et d'exploitation. En général, leurs modèles d'affaires comprennent des paiements basés sur la disponibilité, souvent liés à l'inflation, pour une durée de contrat définie. Pendant cette période, les contrats ne peuvent être réévalués.

Ils ne bénéficient donc ni de la protection des biens réglementés en termes de capacité à réévaluer les contrats, par exemple en fonction de l'évolution des rendements obligataires ou de la répercussion des coûts d'exploitation, ni de la marge de progression des biens d'infrastructure en termes de bénéfice des améliorations de volume, à savoir l'exposition à la croissance économique. Par conséquent, les biens des localités et sociaux ont tendance à se comporter comme des actifs de longue durée, avec une exposition importante au taux de rendement réel des obligations.

Bien cerner ces risques est au cœur de notre méthodologie de placement, ce qui renforce notre conviction que l'investissement ne consiste pas seulement à obtenir les meilleurs rendements, mais aussi à gérer le risque dans les portefeuilles.

Qu’est-ce qu’un actif d’infrastructure ?

 Les infrastructures cotées en bourse conjuguent les flux de trésorerie historiquement fiables des infrastructures avec la liquidité des titres négociés en bourse



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